Bien qu’une Blockchain puisse être aisément considérée comme une traditionnelle base de données dans certains de ses aspects, il subsiste pourtant de nombreuses différences fondamentales entre ces 2 technologies. Entretenant ainsi une certaine confusion au fil des années. Concrètement, quelles sont donc les différences significatives entre une Blockchain et une base de données ? Découvrez sans plus tarder l’ensemble de nos éléments de réponse pour vous permettre de mieux appréhender ce sujet. On vous en dit davantage.
Le stockage des données
Tout d’abord, il est important de savoir que les informations qui sont stockées dans une Blockchain ne peuvent nullement être modifiées, mais seulement ajoutées, contrairement à une base de données traditionnelle. Ainsi, pour modifier des informations stockées dans une Blockchain, il faut disposer d’un consensus à l’échelle du réseau. Autrement dit, chacun des nœuds du réseau doit approuver le changement. Une base de données, quant à elle, nécessite généralement l’autorisation de ses administrateurs pour éditer ou supprimer des données et ne dispose que des informations les plus récentes, alors que la Blockchain contient l’ensemble des informations qui ont été ajoutées. Cette dernière est donc davantage adaptée à l’utilisation de données nécessitant un historique (comme des documents juridiques, des certificats de naissances ou de mariage…) contrairement à une base de données qui trouve tout son intérêt lorsque l’on veut stocker des informations soumises à des changements récurrents et à des mises à jour.
La sécurisation des informations
Une base de données traditionnelle est stockée sur un serveur central, ce qui peut avoir des conséquences néfastes en cas d’attaque. En effet, un pirate peut alors accéder au serveur pour collecter une grande quantité d’informations en une seule fois. Et si le serveur est détruit, toutes les données le sont également. C’est pour cela que les entreprises ou les institutions utilisant une base de données centralisée déploient des moyens conséquents pour assurer une certaine sécurité. Les réseaux basés sur la Blockchain sont, à l’inverse, complètement décentralisés et nécessitent plus de la moitié des nœuds pour être compromis. C’est ce qui est appelé une attaque à 51 %. Néanmoins, ce cas de figure reste pour l’instant seulement théorique, car une attaque de cette envergure n’a tout simplement jamais été enregistrée.
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