Après la réussite du baccalauréat, les étudiants se retrouvent face au dilemme de la licence ou du bachelor. Bien que permettant tous deux d’acquérir les connaissances indispensables à la pratique d’un futur métier, il convient d’analyser minutieusement les caractéristiques des deux enseignements avant de s’engager. Une personne dont l’objectif est d’obtenir une licence en management devra comparer avec assiduité les deux possibilités pour se diriger vers celle étant la plus adaptée à l’orientation qu’elle souhaite donner à sa carrière.
Quels points communs et quelles différences ?
Pour commencer, les deux diplômes présentent une série de similitudes. Les cursus se déroulent sur trois ans, soit six semestres. Ensuite, ils octroient tous deux le niveau bac+3 à l’issue de l’enseignement. Ils prévoient des stages immersifs dans le milieu professionnel et leurs cours peuvent être suivis en alternance. À la fin des deux parcours, les élèves peuvent prétendre à rejoindre des formations bac+5.
Première différence de taille, les deux cursus ne sont pas assurés par les mêmes établissements. Les licences sont l’apanage des universités, établissements publics, dont les bancs accueillent tous les détenteurs d’un baccalauréat. L’instruction y est quasiment gratuite, hormis quelques centaines d’euros de frais d’inscription. Les cours se déroulent dans des amphithéâtres regroupant un grand nombre d’étudiants. Les formations y sont variées et généralistes. Les bachelors sont organisés par des écoles privées ou consulaires (dépendant des chambres de commerce et d’industrie). Pour rejoindre l’établissement, un concours d’entrée doit être passé avec succès. De cette manière, ces institutions sélectionnent les meilleurs profils pour garantir un haut niveau de connaissances et un taux de réussite élevé. Chaque classe regroupe entre quarante et cinquante élèves, permettant ainsi un encadrement personnalisé. Contrairement à la quasi-gratuité de la licence, le bachelor représente un prix de formation important. Les écoles étant privées, elles ne bénéficient d’aucune subvention et doivent reporter les coûts inhérents à leurs fonctionnements sur les frais de scolarité. Il existe cependant des systèmes de bourses pour pallier cet aspect et offrir un enseignement de haut niveau à toutes les couches socioprofessionnelles.
Quelle étude supérieure faut-il favoriser sur le marché du travail ?
Bien qu’offrant la possibilité d’étudier en partie hors des frontières grâce au programme Erasmus, les filières universitaires ne rendent pas cette option obligatoire. Les écoles préparant à un bachelor prêchent quant à elle une mise en situation en fonction de la réalité du marché : les étudiants sont fortement encouragés à suivre une partie de leur formation à l’étranger. Dans ce contexte, l’anglais est utilisé au quotidien. Les institutions privées prônent la mobilité, la flexibilité et l’adaptabilité de l’élève. Un futur manager qui aspire à exercer son activité dans une multinationale aura certainement intérêt à explorer sérieusement l’option du bachelor plutôt que la licence en management.
Le choix de la voie de formation dépend des objectifs finaux et des besoins pédagogiques de l’étudiant. Souhaite-t-il mettre l’accent sur la théorie ou l’expérience professionnelle ? Préfère-t-il un accompagnement individualisé ? Privilégie-t-il une carrière dans le milieu international, envisage-t-il de travailler à l’étranger ? Les réponses orienteront le candidat vers le cursus adapté.